Contrairement aux idées reçues, la durabilité n’est pas qu’un investissement immatériel. Plusieurs études récentes montrent un retour sur investissement concret.

Une étude de France Stratégie indique que les entreprises ayant adopté une démarche RSE présentent un écart de performance économique de l’ordre de 13 % par rapport à celles qui ne l’ont pas fait. EcoTree

Selon PwC, grâce à la hausse des prix de l’énergie et aux subventions publiques, le retour sur investissement (ROI) des projets industriels de décarbonation est désormais possible en moins de 5 ans, contre 10 à 15 ans auparavant. PwC

Qu’est-ce que le ROI ?

Le Retour sur Investissement (ROI) est un indicateur financier qui mesure l’efficacité d’un investissement. Il se calcule traditionnellement ainsi :

ROI (%) = (Gain obtenu – Coût de l’investissement) / Coût de l’investissement × 100

Par exemple : un projet qui coûte 10 000 € et rapporte 13 000 € a un ROI de 30 %.

Chaque euro investi rapportera alors 0,30 € de bénéfice.

Mais ce calcul ne prend en compte que la dimension financière immédiate.

Intégrer les critères extra-financiers au ROI

Dans une logique de performance globale, on élargit la notion de ROI en y intégrant des bénéfices indirects mais stratégiques liés aux critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance). Cela inclut par exemple :

• La réduction du turnover (coûts de recrutement, formation, désorganisation)

• Les économies d’énergie ou de ressources générées par des pratiques plus responsables

• L’attractivité accrue auprès des talents, partenaires ou financeurs

• Les opportunités commerciales ouvertes grâce à un meilleur positionnement RSE

• La confiance renforcée avec les parties prenantes, réduisant les risques réputationnels ou contractuels

Pour cela, certaines entreprises adoptent un ROI élargi, aussi appelé SROI (Social Return on Investment) ou ROESG, qui valorise les gains qualitatifs (engagement, notoriété, bien-être, conformité) en plus des gains quantitatifs.

Comment se calcule le SROI ?

Le SROI est un outil puissant pour convaincre des investisseurs à impact, des financeurs ou des parties prenantes que la durabilité et la rentabilité peuvent aller de pair. Pour se faire il est nécessaire de définir un cadre (stratégie globale, démarche RSE, transformation du modèle d’affaires intégrant les critères GSE), notamment de: 

– Définir le périmètre et les parties prenantes

Identifier qui est impacté par le projet (salariés, clients, fournisseurs, collectivités, etc.).

– Lister les résultats 
Lister les changements générés pour chaque partie prenante (ex. : réduction du chômage, meilleure santé, économies pour les collectivités).

– Attribuer une valeur monétaire à ces changements
Attribuer une valeur financière à chaque résultat en s’appuyant sur des données existantes ou des études (ex. : coût moyen d’une formation, coût social du chômage).

– Calculer l’impact net
Soustraire les effets « perte sèche » (ce qui se serait produit de toute façon), les effets d’attribution (part du changement réellement imputable au projet) et la diminution d’impact dans le temps.

– Comparer l’impact net aux investissements
Diviser la valeur totale nette des bénéfices par le montant total investi.

Formule simplifiée :
SROI = Valeur totale des bénéfices nets (sociaux, environnementaux) – « perte sèche » et attribution / Investissement initial

Exemple :

Une entreprise investit 100 000 € dans un projet de formation professionnelle pour des personnes éloignées de l’emploi.

• Elle mesure que 70 % des bénéficiaires retrouvent un emploi, générant une valeur sociale estimée à 300 000 €.

• Après correction pour les effets « perte sèche » et « attribution », la valeur nette est de 250 000 €.

• SROI = 250 000 € / 100 000 € = 2,5 → Chaque euro investi génère 2,50 € de valeur sociale.

Rentabilité rime avec cohérence

Le retour sur investissement d’une stratégie durable ne se limite pas à l’économique. Il s’exprime aussi en résilience, en capacité d’adaptation, et en cohérence interne. Une entreprise dont les actions sont alignées avec ses valeurs et sa raison d’être est plus lisible, plus crédible… et plus attractive.

Chez PONGO Conseil, nous défendons une vision de la performance globale : financière, bien sûr, mais aussi humaine, sociale et environnementale. Nous croyons que c’est cette performance durable qui fera la différence dans les années à venir, surtout pour les entreprises confrontées à des transformations structurelles profondes.

Transition durable : de quoi parle-t-on ?

La transition durable ne se limite pas à quelques actions ponctuelles de type tri sélectif ou compensation carbone. Il s’agit d’une transformation du modèle d’affaires, intégrant des objectifs RSE clairs, des critères extra-financiers (GSE) mesurés, et une gouvernance plus inclusive et participative.

Elle implique aussi un accompagnement au changement des pratiques internes, des modes de décision, des relations avec les parties prenantes, et parfois, une révision en profondeur des offres ou des processus.).

Ensemble, faisons de votre transition une opportunité de croissance durable

En résumé, la transition durable, lorsqu’elle est pensée avec méthode, stratégie et engagement collectif, génère un ROI mesurable. Elle protège votre entreprise des risques à venir, tout en vous positionnant comme un acteur crédible, responsable et performant.

Chez PONGO Conseil, nous croyons fermement qu’une transformation d’entreprise bien accompagnée peut concilier sens, rentabilité et engagement. Parlons-en ! Nous vous aidons à identifier ces bénéfices “invisibles mais réels” et à construire une  approche ROI intégrant vos objectifs économiques autant que durables.

Et maintenant ?

Chez PONGO Conseil, nous rencontrons souvent la même question : « La transition durable, c’est bien… mais est-ce que ça rapporte vraiment ? »

C’est une interrogation légitime. En tant que dirigeant de TPE/PME ou d’ETI, vous devez arbitrer entre urgences économiques et projets à plus long terme. Pourtant, les données sont claires : intégrer les enjeux de Gouvernance, Sociétaux et Environnementaux (GSE) dans sa stratégie globale créer de la valeur, à condition de le faire de manière sincère, structurée, mesurable et engagée.

Contactez-nous ! Un premier échange suffit parfois à poser les bases d’une transformation positive, progressive… et surtout durable.